Points forts retenus par Equiref :

• Georges Schars, maréchal ferrant diplômé, a constaté que les chevaux qui n'étaient ferrés que des antérieurs avaient toujours les deux postérieurs en bon état; talons bien écartés alors que les pieds ferrés présentaient souvent des parois abîmées et des talons serrés...

• Un jour, il a rencontré un Quarter Horse naviculaire, condamné à être ferré soit avec un fer à l'envers, soit avec un fer à planche selon les techniques traditionnelles de maréchalerie. Sa propriétaire ayant séjourné aux Etats-Unis proposa de lui traduire la méthode qu'applique Pete Ramey (pareur americain) et de laisser son cheval pieds nus, à l'encontre des idées reçues. Georges Schars a recherché et étudié les différentes méthodes de parage naturel (Jackson, Ramey, Dr Strasser) et a découvert que dans les Pyrénées Pierre Enoff était un précurseur de ces méthodes depuis plus de 30 ans. Il est ainsi devenu lui-même un spécialiste du parage pieds nus.

• "Attention : tous les chevaux ne peuvent pas se retrouver pieds nus. Il ne faut pas qu'ils vivent en box fermé, car le pied doit être en mouvement. Certaines races, comme les pur-sangs anglais (sole mince et pieds plats), ont aussi un temps d'adaptation de plusieurs semaines. Les ferrures sont aussi justifiées pour faire face à des accidents, comme les fourbures ou tendinites)".

• D'une manière générale, Georges Schars commence par déferrer les postérieurs et la fois suivante les antérieurs. "Si au début le cheval est sensible sur les pierres, il suffit de le laisser chercher les bas côtés et très vite la sole et la paroi vont s'épaissir et le cheval aura fini sa transition". Par contre, si on laisse son cheval évoluer en pré ou en stabulation libre, il n'a pas besoin d'être ferré, ni pour parcourir ses kilomètres quotidiens de pâture, ni pour les quelques heures passées avec un cavalier sur le dos : "même pas pour l'Equigironde" !